Hedmark: Oie à bec court, grue cendrée

Publié le par Eric Roualet

 

Quelques précisions concernant cette identification, suite au commentaires de Guérin , se référer à l'article

  Hedmark, Oie à bec court et garrot à oeil d'or

En ce qui concerne la plume d'oie à bec court, je pencherai plutôt pour une rémige secondaire de grue cendrée. La couleur grise des vexilles, le rachis sombre, ainsi que la très grande taille de
la penne (pas loin de 40 cm, si la règle est bien un triple-décimètre ?) vont dans ce sens. Par comparaison, les plus grandes rémiges primaires de l'oie à bec court avoisinnent les 30 cm.

Même si la plume mesure environ 27.5 cm, cela reste trop grand pour de l'Oie à bec court. Par analogie avec la forme d'aile, l'Oie cendrée qui est la plus grande oies du genre Anser, a des rémiges secondaires atteignant au maximum 22 - 23 cm. En supposant que l'on soit face a une Oie à bec court de très grande taille, il n'en reste pas moins que le rachis est sombre. Or, toutes les oies grises européennes ont le rachis des rémiges blanc. Le lien suivant illustre ce propos concernant l'Oie à bec court. :

http://www.gobirding.eu/Images/Geese/Pinkfeet/Pink-footed Goose, S of Brancaster, 13-Nov-07 %282%29 L.JPG 

De plus, au niveau de la structure de cette plume, on voit bien que la base des deux vexilles est très peu duveteuse, ce qui n'est pas le cas chez les oies grises (et chez les Anatidés en général). Un exemple su ce lien relatif à l'Oie rieuse :

http://www.vogelfedern.de/blga_03b.htm 

Taille, coloration (et lieu de découverte, si la plume a bien été trouvée au sud-est de la Norvège) désignent selon moi la Grue cendrée.

Grue cendrée Hedmark-2011

Grue cendrée, Hedmark, Norvège 2012. .

Photographie: Éric Roualet

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