Oman: Pie-grièche méridionale et Martin triste.
Publication de deux espèces des Sultanats d'Oman
Voir article de correction Oman: Erreur d'identification Pie-grièche méridionale
La pie-grièche méridionale est en fait un coucou jacobin
Le martin triste
Passeriformes Paradoxornithidae Oriolidae Sturnidae Prunellidae
Coucou Jacobin
Psittaciformes Psittacidae Cuculiformes Cuculidae
Problème d'identification:
Une collecte de deux plumes aux Émirats Arabes Unis en 2008 avait mis le doute sur l’identification concernant la pie-grièche méridionale, ces plumes sont restées un moment sans identification.
Lors de la construction du blog et la publication des pies-grièches, il m’a semblé que ces deux plumes pouvaient être du genre lanius. De retour des Sultanats d’Oman, j’ai collecté une plumée de (pie-grièche grise) coucou jacobin, et également des primaires muées de Martin triste, oiseau très commun dans les parcs et jardins. En comparant les primaires des ces deux espèces, je note une étonnante similitude des plumes n’aidant pas à identifier de quelle espèce peuvent provenir ces plumes.
L’identification est assez compliquée, des biométrie semblables, les patterns variables des rachis entre les zones blanches et noires des vexilles créant un risque de confusion entre ces deux espèces.
Les biométries :
Martin triste :
Oman:
P7?: 112 mm, P7?: 109 mm, P7?. 115 mm, P7?: 102 mm, P9: 113 mm, P9: 121 mm
P6?: 105 mm, P4/3?: 87 mm, S? 90 mm, R?: 88 mm
Primaire, deux P9 et une P4 ou P3, Martin triste Oman, novembre 2010
Pie-grièche méridionale? :
UAE:
P?: 118 mm, P?: 111 mm
Primaire interne pie-grièche? et externe Martin triste , UAE, fevrier 2008
Coucou jacobin :
Oman:
P10: 64 mm, P9: 105 mm, P8: 119 mm, P7: 125 mm, P6: 120 mm
P5: 110 mm, P4: 103 mm, P3: 100 mm, P2: 97 mm, P1: 93 mm
Coucou jacobin Oman, Novembre 2010
Noter l'avancée du rachis blanc dans la partie noire ou brune des vexilles, ainsi l’absence des émarginations externes de P8 à P6
France:
P8? : 95 mm - P5? : 89 mm
Pie-grièche gise, France
Scan: Aymeric Lecalvez, photographies: Éric Roualet